Leitura Matinal -92
A Natureza, ou a visão que resulta do contacto
humano com ela, tem multifacetados poderes de
acção sobre o espírito do homem. Desde a clara
satisfação da curiosidade, imortalizada na
imagem anteriormente publicada, ao favorecimento
dos humores que contornem o desespero, ainda que
ele continue a residir, bem perceptível, numa
mais ou menos reservada parte de cada um. Tirar
dela o suco necessário ao afivelamento da máscara
vital que possibilite a plana continuidade da
experiência da Pessoa é segredo para continuar.
Tocando as contendas que o sujeito pode abrigar
na sua sensibilidade, leiamos,
de Rimbaud:
PATIENCE
Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali
Mais des chansons spirituelles
Voltigent partout les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s´enchevêtrer les vignes.
Le ciel est jolie comme un ange,
Azur et Onde communient.
Je sors! Si un rayon me blesse,
Je succomberai sur la mousse.
Qu´on patiente et qu´on s´ennuie,
C´est si simple! Fi de Ces peines!
Je veux que l´été deamatique
Me lie à son char de fortune.
Que par toi beaucoup, ô Nature,
Ah! moins nul et moins seul je meure,
Au lieu que les bergers, c´est drôle
Meurent à peu prés par le monde.
Je veux bien que les saisons m´usent.
À toi, Nature! je me rends,
Et ma faim et toute ma soif;
Et, s´il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m´illusionne.
C´est rire aux parents qu´au soleil;
Mais moi je ne veux rire à rien,
et libre soit cette infortune.
humano com ela, tem multifacetados poderes de
acção sobre o espírito do homem. Desde a clara
satisfação da curiosidade, imortalizada na
imagem anteriormente publicada, ao favorecimento
dos humores que contornem o desespero, ainda que
ele continue a residir, bem perceptível, numa
mais ou menos reservada parte de cada um. Tirar
dela o suco necessário ao afivelamento da máscara
vital que possibilite a plana continuidade da
experiência da Pessoa é segredo para continuar.
Tocando as contendas que o sujeito pode abrigar
na sua sensibilidade, leiamos,
de Rimbaud:
PATIENCE
Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali
Mais des chansons spirituelles
Voltigent partout les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s´enchevêtrer les vignes.
Le ciel est jolie comme un ange,
Azur et Onde communient.
Je sors! Si un rayon me blesse,
Je succomberai sur la mousse.
Qu´on patiente et qu´on s´ennuie,
C´est si simple! Fi de Ces peines!
Je veux que l´été deamatique
Me lie à son char de fortune.
Que par toi beaucoup, ô Nature,
Ah! moins nul et moins seul je meure,
Au lieu que les bergers, c´est drôle
Meurent à peu prés par le monde.
Je veux bien que les saisons m´usent.
À toi, Nature! je me rends,
Et ma faim et toute ma soif;
Et, s´il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m´illusionne.
C´est rire aux parents qu´au soleil;
Mais moi je ne veux rire à rien,
et libre soit cette infortune.
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